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La convocation aux assemblées générales

Dans le silence des statuts, elle émane des organes de direction. Les règles sont issues des usages de l’association et des principes généraux du droit.

Le délai est fixé par les statuts.

La convocation peut se faire de manière collective (par voie de presse) ou individuelle.

Elle doit faire connaître l’ordre du jour afin de permettre aux membres de préparer l’assemblée.

Si les statuts ne le prévoient pas, le vote par correspondance est interdit ; en revanche le vote par procuration est autorisé sans limitation de mandats (sauf mention contraire dans les statuts). Les mandats sont régis par les articles 1984 et suivants du Code civil.

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La conservation des documents

L’association doit conserver un certain nombre de documents sur des durées plus ou moins longues. La liste suivante n’est pas exhaustive.

Les documents à conserver toute la durée de la vie de l’association

  • Les statuts, leurs modifications, le règlement intérieur
  • Les coordonnées des membres élus (tenues à jour)
  • Le registre spécial ou le classeur dont la tenue est obligatoire pour la transcription des modifications statutaires, ainsi que les changements de l’administration de l’association
  • Tous les récépissés de déclaration, délivrés par le Tribunal d’Instance (associations Alsace-Moselle) ou par les services préfectoraux (associations Loi 1901) lors de chaque dépôt
  • Le registre des procès-verbaux des délibérations des assemblées générales, du conseil d’administration ou du bureau, s’il existe
  • L’extrait du Journal Officiel dans lequel a été publiée la déclaration de constitution (associations Loi 1901)
  • Les baux, les factures de travaux ou réparations importantes

Les documents à conserver au moins pendant 30 ans

Les bulletins d’adhésion car adhérer à une association revient à passer un contrat et ces bulletins peuvent constituer la preuve de l’appartenance à l’association en cas de litige. Le contrat est un acte dont la preuve se prescrit à l’issue d’un délai de 30 ans, article 2262 du Code civil.

Les documents à conserver au moins pendant 10 ans

L’article L.123-22 du Code du Commerce mentionne que « … les documents comptables et les pièces justificatives sont conservés pendant 10 ans… ».

Le droit commercial impose l’obligation de conservation pendant dix ans des livres de commerce

(livre-journal, livre des inventaires), du registre du personnel dont les tenues sont obligatoires (art. L143-5 du Code du travail), ainsi que toutes pièces justificatives.

Les factures des travaux afin de pouvoir revendiquer la garantie décennale auprès de l’architecte, de l’entrepreneur et de toute personne liée au maître d’.uvre (art. 1792 et 2270 du Code civil et loi n° 78-12 du 4 janvier 1978).

Les documents à conserver au moins pendant 6 ans

Le délai de 6 ans est celui pendant lequel les services fiscaux ont un droit de communication sur :

  • Toutes les pièces comptables et déclarations faites à l’occasion des activités de l’association soumises à l’impôt sur les sociétés, les avis d’imposition, les feuilles d’impôts locaux
  • Les souches de billetterie, les factures de l’imprimerie

En cas de crédit de TVA (TVA pouvant être remboursée par l’État), les services fiscaux peuvent vérifier les exercices comptables depuis l’origine du crédit, qui peut être supérieure à six ans.

Cette obligation de conservation est applicable quel que soit le support utilisé pour la conservation des documents, y compris lorsqu’il est magnétique.

Les documents à conserver au moins pendant 5 ans

  • Le livre de paie qui doit être conservé par l’employeur pendant 5 ans à dater de sa clôture
  • Le double des bulletins de paie
  • Les quittances de loyer
  • Les factures de gaz et d’électricité.

Les documents à conserver au moins pendant 3 ans

  • Des factures d’eau
  • Des factures de téléphones
  • Les souches de chéquiers bancaires et postaux
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La billetterie dans une association

Trop souvent les associations organisatrices de spectacle comportant un prix d’entrée omettent de respecter la réglementation sur la billetterie.

En fait cette partie de la législation fiscale reste parfaitement applicable malgré le fait que l’obligation de présenter au fisc les billets d’entrée au préalable ait été supprimée.

Les règles à Respecter

Présentation et mentions obligatoires du billet

Le billet doit comporter trois parties : une partie constitue la souche conservée par l’organisateur, une partie est retenue au contrôle et l’autre reste entre les mains du spectateur. Certaines mentions obligatoires doivent figurer de façon apparente sur chacune des parties du billet et sur la souche du carnet.

Ces mentions sont les suivantes :

  • le nom de l’établissement  le numéro d’ordre du billet,
  • la catégorie de places,
  • le prix global payé par le spectateur ou la mention de la gratuité  le nom du fabricant ou de l’importateur des billets.

Des carnets spéciaux comportant pour chaque catégorie de places, un nombre de billets égal à celui des places disponibles, peuvent être utilisés pour chaque représentation. Dans ce cas, ils doivent comporter  le numéro de la place ; la représentation ou la séance pour laquelle le billet est valable (date et heure).

Les billets doivent être numérotés suivant une série ininterrompue et utilisés suivant leur ordre numérique.

La billetterie informatisée

Les billets peuvent être établis par un système informatisé. Les caractéristiques et le fonctionnement doivent être conformes à un cahier des charges fixé par l’annexe de l’arrêté du 8 mars 1993 (publié au Journal Officiel du 24 mars).

La mise en service d’un système informatique doit faire l’objet d’une déclaration à la direction des services fiscaux. Cette déclaration est faite au plus tard le jour de la première utilisation et précise :le nom du logiciel, son numéro de version, le nom du progiciel ou le cas échéant, la date et le nom du concepteur; la configuration informatique  le système d’exploitation  le langage de programmation  le format du logiciel source ou exécutable fourni par le concepteur  la description fonctionnelle du système  les sécurités mises en oeuvre  le fac similé d’un billet, d’un coupon de gestion et d’un relevé de recettes. Les modifications apportées au système doivent également faire l’objet de cette déclaration.

La comptabilité de la billetterie

Un relevé doit être établi dès la fin de chaque journée  il doit comporter pour chaque catégorie de places ; les numéros des premiers et derniers billets délivrés, le nombre de billets délivrés, le prix de la place et la recette correspondante. Ces relevés doivent être conservés pendant 6 Ans. Les coupons de contrôle et les souches de contrôle peuvent n’être conservés que pendant une année à compter de leur utilisation. Les billets invendus doivent également être conservés pendant 6ans. Cependant, l’organisateur peut éventuellement les détruire à condition de solliciter la venue d’un agent de la direction générale des impôts pour qu’il établisse un procès verbal de destruction après avoir vérifié la série de billets à détruire.

En cas de contrôle, tout billet manquant pourra être considéré comme vendu.

Contrôle et Sanctions

Contrôle

Ce sont les agents de la direction générale des impôts (douanes) qui sont compétents pour rechercher, constater, poursuivre et sanctionner les infractions en matière de billetterie.

 Sanctions

Toute infraction est sanctionnée par une amende de 15 à 30 .uros. Cette amende est appliquée autant de fois qu’une infraction est constatée, par exemple, autant de fois qu’un spectateur se trouvant dans la salle n’est pas muni d’un billet. Il convient donc de ne pas omettre de remettre un billet « gratuit » aux personnes ne payant pas d’entrée.

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L’utilisation par l’association d’un immeuble ou local privé

Un bail de droit commun

Une association déclarée ou reconnue d’utilité publique peut utiliser, jouir d’un immeuble dont elle n’est pas propriétaire. Cette occupation se formalise le plus souvent par un contrat de bail soumis au droit commun, c’est-à-dire aux dispositions convenues entre les parties (bailleur et locataire) et à celles du Code civil (art. 1713 et s.), dont il convient de préciser qu’elles ne sont pas particulièrement protectrices pour l’association locataire, dans la mesure où elles n’imposent aucune durée minimale au bail et ne prévoient aucune indemnisation au profit de ce locataire en cas d’éviction.

Les relations entre l’association locataire et son bailleur relèvent donc totalement de la liberté contractuelle.

Pour qu’une association puisse louer un local pour en faire son siège social et y exercer ses activités, il convient, au préalable, qu’elle en ait prévenu le propriétaire.

S’agissant des baux commerciaux, il est a priori exclu qu’une association puisse en conclure, sous réserve toutefois du cas des associations exploitant un établissement d’enseignement (les baux des locaux abritant l’établissement sont soumis au statut des baux commerciaux), et, sous certaines conditions, de la possibilité d’opter volontairement pour ce statut.

En effet, Le statut des baux commerciaux est applicable de droit aux locaux ou immeubles abritant des établissements d’enseignement (article L.145-2 du Code de commerce). Ainsi, une association dont l’objet principal est l’enseignement peut « bénéficier » d’un bail commercial (notamment du droit au renouvellement du bail) même sans immatriculation au registre du commerce et des sociétés ; Voir la jurisprudence de la Cour de cassation : Cass. 3e civ., 21 févr. 2007 n° 06-11832.

La taxe d’habitation

Cette taxe est due par la personne physique ou morale qui a la disposition d’un local, que ce soit à titre de propriétaire ou de locataire. Les associations, comme toute autre personne morale ou physique peuvent en être redevables, sous réserve des cas d’exonération prévus par la législation fiscale.

Pour qu’un local soit soumis à la taxe d’habitation, il doit :

  • être meublé conformément à sa destination,
  • faire l’objet d’une occupation privative,
  • ne pas être retenu pour l’établissement de la taxe professionnelle.

En revanche les locaux accessibles au public sont exonérés, comme les salles d’exposition, vestiaires, salles de compétition. Une association qui occupe un local municipal mis à sa disposition de façon intermittente et non privative est exonérée.

Les associations peuvent être redevables de la taxe d’habitation pour les locaux mis gratuitement à leur disposition, dès lors qu’elles peuvent en disposer librement et qu’ils ne sont pas retenus pour l’établissement de la taxe professionnelle.

Comme pour la taxe foncière, des exonérations sont prévues, au profit notamment :

  • des bâtiments servant aux exploitations rurales et des locaux destinés au logement des élèves dans les écoles et pensionnats ;
  • des organismes sans but lucratif qui prennent en location des logements pour les mettre à disposition ou les sous-louer à des personnes défavorisées ;
  • des locaux destinés au logement dans les foyers de jeunes travailleurs, les foyers de travailleurs migrants ou les résidences sociales.
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L’association de fait

L’association de fait est un simple groupement de personnes qui décident de mener une action en commun (quelques amis décident de pratiquer ensemble un sport ou une activité culturelle). L’association de fait suppose qu’aucune formalité de constitution n’a été effectuée, et qu’aucune ébauche de statuts n’existe. Elle n’a aucune capacité juridique.

L’association non inscrite est un groupement de personnes qui se rassemblent en vue de poursuivre un objet commun, et qui matérialisent leur engagement par l’élaboration de statuts (écrits ou verbaux). Par contre l’association ne dépose pas ses statuts au tribunal d’instance et ne demande pas l’inscription au registre des associations.

Le code civil local (Alsace Moselle) accorde une capacité juridique limitée aux associations non inscrites. Elles ne peuvent agir en justice qu’en défense.

Ces associations de fait ou non inscrites ne peuvent pas :

  • avoir de patrimoine propre,
  • ouvrir un compte bancaire,
  • signer un bail,
  • recevoir une subvention,
  • passer un contrat

Attention !

Malgré leur capacité juridique réduite voire inexistante, une association non inscrite ou de fait peut néanmoins entreprendre des actions, mais dans ce cas, c’est la responsabilité individuelle de ses membres qui sera engagée.

Les personnes qui agissent pour le compte de telles associations sont personnellement responsables, ils devront en assumer les risques, notamment financiers.
La création d’une telle association présente donc des risques.

Remarque

De nombreux regroupements de personnes de ce type existent : réseaux informels, clubs du 3ème âge, amicales d’étudiants ou d’enseignants, etc.

Il arrive parfois que les membres de telles associations ignorent même le fait qu’aucune inscription n’ait jamais été effectuée. Il convient donc de se renseigner auprès des membres fondateurs ou au registre des associations.

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L’action en justice de l’association

Quel est l’organe habilité à ester en justice pour le compte de l’association ?

Associations Loi 1901
 

Si les statuts de l’association ne confèrent pas expressément à un organe ou à une personne en particulier le pouvoir de représenter l’association en justice, l’action ne peut être régulièrement décidée que par l’assemblée générale.

La seule exception est l’urgence. Dans ce cas il est admis que l’action d’une personne qui n’est pas habilitée à ester en justice est recevable.

Et en l’absence de stipulations contraires, le pouvoir de représenter une association ne justice implique aussi celui de décider de l’opportunité de l’action.

Associations Alsace-Moselle
 

Il est précisé dans l’article 26 du Code civil local que « l’association doit posséder une direction. [.] La direction assure la représentation judiciaire et extra-judiciaire de l’association ; elle a la situation d’un représentant légal [.] »

C.est donc en général le président de l’association qui la représente en justice, sauf stipulations contraires dans les statuts.

Quels intérêts une association peut-elle défendre ?

Comme pour les personnes physiques, la personne morale ne peut agir que pour la défense de son propre intérêt, c.est l’adage « Nul ne plaide par procureur ».

La défense de ses intérêts personnels
 

L’association peu tester en justice pour défendre ses propres intérêts patrimoniaux et extra-patrimoniaux.

La défense des intérêts de ses membres
 

L’association peut agir en justice pour défendre l’intérêt de ses membres à certaines conditions. L’association doit avoir pour objet la défense collective des intérêts de ses membres et le dommage subi doit être commun à tous les membres. L’association exerce une action que chacun de ses membres aurait pu exercer individuellement et continue à pouvoir exercer individuellement.

La défense d’un intérêt collectif distinct de celui de ses membres
 

Les associations ne peuvent pas exercer une action fondée sur un intérêt collectif ou général distinct des intérêts individuels de leurs membres. Mais il existe des exceptions légales à cette règle.

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Installation et sécurité dans des locaux loués par une association

Les démarches d’installation

Une fois le bail signé et les clés en poche, il faut encore contacter le fournisseur d’électricité (EDF ou autre) et la compagnie ou régie chargée de la gestion de l’eau pour mettre les compteurs au nom de l’association.

En ce qui concerne l’électricité, vérifiez que la puissance du compteur est suffisante pour l’utilisation que vous voulez en faire. Les conseillers de votre fournisseur sont là pour vous aider : en listant vos équipements, ils pourront déterminer la puissance nécessaire. Il faut ensuite penser à la communication : combien de prises de téléphone ? Où ? Faut-il en installer de nouvelles ?

Les tarifs d’abonnement sont plus chers pour une activité associative que pour un particulier. Il peut être tentant de préférer mettre la ligne au nom de l’un des membres. Cependant, cela peut être source de difficultés si la personne s’en va, où s’il y a défaut de paiement d’un côté ou de l’autre.

Si ce local devient le siège de l’association, il vous faudra en faire la déclaration, en respectant les modalités inscrites dans vos statuts. Même si les statuts ne disent rien, le changement de siège social fait l’objet d’une déclaration en préfecture signée par le président et un membre du bureau, accompagnée, s’il y a lieu, du procès-verbal de la décision de changement par l’assemblée générale (le conseil d’administration ou le bureau) et d’un exemplaire de la modification des statuts (vérifiez les formalités auprès de votre préfecture compétente). Il faudra en outre renouveler ou modifier votre papier à en-tête, vos cartes de visite et votre tampon.

Enfin, tout bail exige du locataire de souscrire une police d’assurance afin de couvrir les éventuels dégâts ou incendies. Cette assurance devra en outre tenir compte de l’activité prévue dans les locaux ou d’une éventuelle période de travaux.

Si ceux-ci sont importants, négociez une participation sur devis de la part de votre propriétaire. Au cas où le montant est important vous pouvez, d’un point de vue comptable, les étaler sur plusieurs années par le biais d’amortissements. Il en va de même pour les aménagements ou le mobilier. En cas de travaux demandant des compétences particulières, il peut être préférable de faire appel à des professionnels qui offrent une garantie. Des travaux peuvent être considérés comme de l’investissement, auquel cas vous pouvez solliciter des aides auprès des collectivités locales ou des fondations. À vous de voir ce qui peut être pris en charge par les bénévoles et de les mobiliser en conséquence.

Enfin, si vous devez recevoir du public, pensez à la sécurité, certains aménagements sont à inclure dans le programme de travaux et des autorisations peuvent être nécessaires.

La sécurité des locaux

Le mieux est d’y penser dès le début. S’il s’agit d’un simple bureau réservé aux travailleurs, il n’y a pas lieu de prévoir de mesures particulières. Mais si l’on pense à des activités, il est bon de se renseigner au plus tôt sur la réglementation, assez complexe, de la sécurité des établissements recevant du public (ERP).

Sont considérés comme ERP  » tous bâtiments, locaux ou enceintes dans lesquels des personnes sont admises soit librement, soit moyennant une rétribution ou une participation quelconque, ou dans lesquels sont tenues des réunions ouvertes à tout venant ou sur invitations payantes ou non  » (article R-123-2 du Code de la construction et de l’habitation).

Les obligations auxquelles sont soumis les ERP en matière de sécurité incendie varient selon leur capacité d’accueil. Ils sont classés en 5 catégories et en 2 groupes. Le second comprend les établissements de 5ème catégorie, soit un effectif de moins de 200 personnes. Au delà et jusqu’à 300, il s’agit de la 4ème catégorie, jusqu’à 700 de la troisième catégorie. Les seuils suivants sont 1 500, avec la 2ème catégorie en dessous et la 1ère au delà.

Les ERP sont en outre classés par type, à savoir, pour ce qui concerne les activités habituelles des associations :

  • L pour les salles de réunions, spectacles ou à usage multiples ;
  • P pour les salles de dans ou de jeux ;
  • T pour les salles d’expositions ;
  • M pour les magasins ;
  • W pour des bureaux.

La capacité d’accueil est calculée selon le rapport entre la surface disponible et l’usage prévu (personnes debout ou assises, etc.).

Les équipements obligatoires dépendent de l’activité et des sources de danger potentiel (stockage de produits, équipements électriques…). L’équipement sécurité-incendie demande au minimum un extincteur pour 200 à 300 m2 de surface, et par étage, une signalisation de sécurité sur les issues, un plan d’évacuation avec les consignes de sécurité par étage, les consignes de sécurité affichées dans toutes les salles où 5 personnes au moins peuvent être réunies, un registre de sécurité.

C’est la commission de sécurité (communale, arrondissement ou départementale) qui est chargée de vérifier le respect des normes dans les établissements. Elle est composée du préfet ou de son représentant, du maire ou d’un élu le représentant, de la Direction départementale de l’équipement (DDE), de la police ou de la gendarmerie, et d’un officier sapeur-pompier, titulaire du brevet de prévention. La visite de cette commission est indispensable pour l’ouverture des locaux.

Le mieux est de prendre contact avec ces services, par l’intermédiaire de la mairie, par exemple, et de les faire venir sur place afin de recueillir leur avis avant de s’engager dans des travaux ou même dans la location.

En savoir plus : protectionincendie.com

La solution de la mutualisation

Un local peut revenir cher. Il se peut aussi que l’usage prévu ne justifie pas une location à plein temps, ou que les activités soient compatibles avec celles d’une ou plusieurs autres associations voisines. On peut alors avoir recours à la mutualisation. Il s’agit de partager les frais et l’occupation de l’espace. Cela nécessite bien entendu de la concertation et du dialogue avec le propriétaire et avec les futurs partenaires.

Les modalités de partage et la répartition des charges et responsabilités doivent être très clairement définies, en faisant attention qu’aucune des structures concernées n’en tirent de profit direct, pour éviter une fiscalisation.

Quand les termes des accords sont bien établis, plusieurs solutions s’offrent à vous.

D’abord, la simple sous-location, qui demande l’accord exprès du propriétaire. Dans ce cas, une des associations est locataire officielle et établit une ou plusieurs conventions avec les associations utilisatrices, en précisant les heures et conditions de l’usage des locaux et le montant qui sera facturé (dont le calcul doit être justifié, surtout pas de forfait).

Une autre solution est de conclure le bail à plusieurs associations, avec une convention interne précisant la répartition des temps d’occupation, des responsabilités et des frais.

Enfin, on peut choisir de créer une structure dédiée, dont l’objet sera la location et la gestion des locaux. Là encore une convention précise liera l’association locataire et les utilisateurs.

La mutualisation, quand elle est bien pensée, présente d’autres avantages que de simples économies. Elle permet de tisser des relations régulières, de pouvoir confronter des modes de fonctionnement différents, de partager par simple fréquentation des informations, connaissances, ressources, et souvent, elles suscite l’émergence de projets communs et la conjonction d’actions compatibles ou complémentaires. Quoi qu’il en soit, elle permet pour le moins d’élargir le cercle de relations des adhérents.

Inauguration

Une fois les locaux prêts, toutes démarches effectuées, les aménagements terminés, il faut encore faire connaître votre localisation.

Le meilleur moyen, et le plus convivial reste d’organiser une inauguration. Vous en profiterez pour exposer de vive voix les objectifs et l’historique de votre association, et les raisons qui vous ont amenés à occuper ces locaux, ainsi que les perspectives que cela ouvre pour l’avenir de l’association. Vous pouvez l’annoncer par voie de presse, affichage, mais l’invitation personnalisée par courrier est indispensable.

Essayez de n’oublier personne lors de l’établissement de la liste des invités. Vos financeurs, bien sûr, vos adhérents, évidemment, mais aussi des élus communaux, départementaux ou régionaux, des journalistes, vos partenaires associatifs et professionnels, l’association de commerçants peut être aussi intéressée, votre propriétaire qui pourra constater les améliorations apportées au local, et vos voisins, qui se posent sans doute des questions devant les allées et venues de ces dernières semaines.

N’hésitez pas à élargir aux autres associations, même si elles vous sont étrangères, et à toute personne qui pourrait de près ou de loin être intéressée par vos activités. Prévoyez un délai raisonnable (une quinzaine de jours au moins) et un horaire qui puisse permettre à tout le monde de venir  » faire un saut « , la fin d’après-midi étant souvent le plus pratique car cela ne bloque pas la soirée.

Toute animation est la bienvenue, de même qu’un apéritif et un buffet. Prenez des photos (avec l’accord des personnes) pour garder mémoire de cet événement. Ce sera l’occasion de distribuer vos nouvelles coordonnées, mais aussi de tester l’aménagement de l’espace, des voies de circulation et l’intérêt que vous suscitez.

Le point de vue de l’assureur

On l’a vu, ouvrir un local n’est pas toujours simple dès lors qu’on compte recevoir du public. En dehors de la police d’assurance obligatoire à toute occupation d’un local, il faut solliciter un rendez-vous avec votre assureur afin d’examiner avec lui tous les aspects de l’utilisation de ce local et de la protection des usagers et adhérents. Il saura en outre vous conseiller quant à la couverture des biens et aménagements, et aux règles de sécurité.

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Inscription et déclaration d’une association

Droit local

En Alsace Moselle (droit local), le registre des associations est un registre de publicité en même temps qu’un document constitutif de droits.

L’inscription au registre des associations donne la capacité juridique entière à l’association; en même temps celle-ci assure l’information à toute personne le désirant sur les dispositions liées aux statuts et la composition de la direction de l’association.

Une fois les statuts rédigés et approuvés il convient d’inscrire l’association sur le registre du tribunal d’instance du lieu du siège.

Le registre des associations est tenu par le greffier. Toutefois, la décision d’inscription ou de non-inscription relève du juge d’instance.

Les statuts sont conservés par le tribunal et peuvent être consultés par toute personne intéressée.

Les modifications ultérieures doivent être communiquées au service du registre des associations, accompagnées des pièces justificatives lors de :

  • changement des dirigeants,
  • déplacement du siège,
  • modification des statuts,
  • faillite,
  • liquidation,
  • dissolution,
  • radiation.

Le tribunal d’instance fait publier l’inscription dans le journal d’annonces légales désigné par l’association pour recevoir ces publications.
Les frais de cette publication sont à la charge de l’association.

Loi  1901

Les déclarations légales constituent des formalités indispensables pour une association qui veut acquérir la responsabilité morale et donc la capacité juridique.

Les associations non déclarées ont certes une existence légale (art.2 de la loi du 1er juillet 1901) mais celles-ci n’ont pas de capacité juridique. Cette absence de personnalité morale diminue considérablement leurs moyens d’actions, notamment dans toutes actions en justice, ou celles-ci doivent être intentées personnellement par les sociétaires. C’est pourquoi la grande majorité des associations est déclarée, cela leur permet notamment d’ouvrir un compte en banque, de signer des contrats, d’employer des salariés, pour tout acte de la vie civile.

De plus, les associations non déclarées ne peuvent obtenir de subventions ou faire l’acquisition de patrimoine; tous les biens acquis pour l’association restent la propriété indivise des membres.

Ces déclarations doivent être déposées ou envoyées par lettre recommandée à la préfecture ou à la sous-préfecture du lieu où l’association a fixé son siège social.
Celles-ci sont valables et produisent leurs effets sur tout le territoire français.
Il existe dans chaque préfecture ou sous-préfecture un bureau des associations qui est chargé de recevoir ces déclarations.

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Fiscalité des frais des bénévoles

Un bénévole est une personne qui va s’occuper de l’association et participer à ses activités gratuitement.
Il donne de son temps et fait profiter de ses connaissances et de son savoir-faire sans contrepartie en argent ou en nature.

Mais les bénévoles peuvent être amenés à engager des frais sur leurs propres deniers pour le compte de l’association. Le bénévole ayant supporté une dépense pour le compte de l’association peut légitimement demander à celle-ci le remboursement de ses frais. Mais, il peut également préférer en faire un don à l’association et bénéficier ainsi d’une réduction d’impôt sur le revenu.

En principe, seuls les frais dûment justifiés sont susceptibles d’ouvrir droit à la réduction d’impôt. L’administration admet toutefois que les frais de véhicule dont le contribuable est propriétaire, puissent être évalués forfaitairement en fonction d’un barème kilométrique publié chaque année. Le barème à utiliser en 2019 pour les kilomètres parcourus en 2018 est le suivant :

0,319 € pour un véhicule automobile,
0,124 € pour un vélomoteur, scooter ou une moto.

En savoir plus …

Fiche Cerfa pour reçu de dons …

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Fiche d’inscription à un marché aux puces (vide-grenier)

Organisateur : Association __________________________________________________
Adresse : _______________________________________________________________

ATTESTATION – INSCRIPTION VIDE-GRENIERS
Personne physique

se déroulant le ______________________________ à : _________________________________
Je soussigné(e),
Nom : ……………….. Prénom ………………….
Né(e) le …………..à Département : ……. Ville : …………..
Adresse : …………………………………….
CP ……. Ville ……………………………….
Tél. ………… Email : ……………………….
Titulaire de la pièce d’identité N° ………………………
Délivrée le …………….. par …………….
N° immatriculation de mon véhicule : …………………………
Déclare sur l’honneur :

  • de ne pas être commerçant (e),
  • de ne vendre que des objets personnels et usagés (Article L 310-2 du Code de commerce),
  • de non-participation à 2 autres manifestations de même nature au cours de l’année civile. (Article R321-9 du Code pénal)

Fait à …………. le ………………

Signature

Ci-joint règlement de ____ . pour l’emplacement pour une longueur de ____ mètre(s)
Attestation devant être remise à l’organisateur qui le joindra au registre pour remise au Maire de la Commune d’organisation.

Organisateur : Association __________________________________________________
Adresse : _______________________________________________________________

ATTESTATION – INSCRIPTION VIDE-GRENIERS
Personne morale (et/ou professionnel)

se déroulant le ______________________________ à : _________________________________
Je soussigné(e),
Nom : ……………….. Prénom ………………….
Représentant la Société/Association/., (Raison sociale) : ……………………
N° de registre du commerce/des métiers : …………….. de ………….
dont le siège est au (adresse): ………………………………..
ayant la fonction de : ………………….. dans la personne morale.
Adresse du représentant : …………………………………
CP ……. Ville ……………………………….
Tél. ………… Email : ……………………….
Titulaire de la pièce d’identité N° ………………………..
Délivrée le …………….. par ………………
N° immatriculation de mon véhicule : …………………………
Déclare sur l’honneur :

  • Etre soumis au régime de l’article L 310-2 du Code de commerce.  OUI   NON
  • Tenir un registre d’inventaire, prescrit pour les objets mobiliers usagés (Article 321-7 du Code pénal)

Fait à …………. le ………………

Signature

Ci-joint règlement de ______ . pour l’emplacement pour une longueur de ______ mètre(s)
Attestation devant être remise à l’organisateur qui le joindra au registre pour remise au Maire de la Commune d’organisation.

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