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Val-de-Marne. Une association créée pour la défense et le maintien de l’Orlyval

Une association de défense de l’Orlyval a été créée. Le train est menacé à moyen terme par l’arrivée des lignes de métro 14 et 18 dans le Val-de-Marne.

Une association « pour le maintien et le développement de l’Orlyval » a vu le jour. Cette structure est née à l’initiative du maire de Rungis (Val-de-Marne), Bruno Marcillaud (divers droite). 

Quelle utilité à long terme ?
Pour rappel, la navette automatique Orlyval, mise en service en 1991, est remise en question par l’arrivée sur le territoire d’ici 2024 des lignes 14 et 18 du Grand Paris Express,
qui prévoit une extension significative de l’offre de transport et remet en cause cette

liaison directe entre Orly et Antony (Hauts-de-Seine).

« Cependant, les maires de nombreuses villes, notamment Rungis, Wissous, Orly, Chevilly-Larue, Morangis et plusieurs autres administrations ou société souhaitent s’associer afin de défendre son maintien et même son développement », estime-t-on à la mairie de Rungis. L’édile de la commune, Bruno Marcillaud, milite de longue date en ce sens. « L’Orlyval pourrait garder toute son utilité en étant intégrée au réseau de transports francilien (accessibilité avec le Pass Navigo) et être reconfigurée en une desserte locale plus fine, avec la création de dessertes intermédiaires et faciliter les déplacements vers les zones d’emplois (ICADE, MIN, Aéroport déjà desservi) », poursuit la municipalité. Le tout dans un souci par ailleurs de « meilleur maillage d’un secteur quotidiennement soumis à la congestion routière et à la surcharge des transports et concourir au désengorgement des axes routiers », notamment pour les habitants de Rungis, mais aussi d’Antony et de Wissous.

Quelles missions pour l’association ?
Le maire de Rungis a donc proposé la création d’une association de défense de l’Orlyval : « Le projet de statuts prévoit en particulier : la présidence (Le Président faisant office de trésorier) et le siège à la commune de Rungis, l’administration de l’association par un bureau et par l’assemblée générale ordinaire. Un budget d’environ 2000 euros par an devrait être nécessaire pour le fonctionnement de l’association réparti entre l’ensemble des adhérents ». Les élus du conseil municipal de Rungis ont voté en avril dernier cette proposition à l’unanimité.