Se connecter ➜ Adhérer

Lisieux : une maison des associations créée dans l’ancien tribunal de commerce

Les élus de Lisieux (Calvados) ont voté lundi 21 février 2022 pour acheter l’ancien tribunal de commerce. Le but est d’y créer une maison des associations.

 

Une maison des associations va voir le jour à Lisieux (Calvados) : elle sera créée au 49 rue de Paris, dans l’ancien tribunal de commerce et conseil des prud’hommes, vide depuis fin 2020 et le déménagement de ces deux instances vers le palais de justice.

L’objectif est de proposer aux associations lexoviennes « un lieu où elles pourront organiser leurs réunions et assemblées générales, disposer d’une adresse postale et stocker du matériel », explique Corinne Lejeune, adjointe en charge de la vie associative.

Les bureaux y seront partagés et devront être réservés, il en sera de même pour les salles de réunion. Nous ne pouvons pas bloquer un local pour chacune des 250 associations lexoviennes. Il va falloir organiser tout ça.

Sébastien Leclerc
Maire de Lisieux
Pour la ville, c’est un moyen de créer la maison des associations « à moindres frais » et de profiter d’un bâtiment « déjà très fonctionnel, accessible aux personnes à mobilité réduite, avec un parking », se réjouit le maire.

« Un lieu d’accueil digne de ce nom »
Les élus ont voté lundi soir pour acheter cet endroit, qui a aussi été l’ancienne mairie de Saint-Jacques. Propriétaire, le Département le vend 315 000 €, « 30 % en dessous de sa valeur estimée ». Un prix qui surprend Paul Mercier, conseiller municipal d’opposition, qui a voté contre :

La ville de Lisieux était propriétaire de ce bâtiment jusqu’en 1985, et l’avait cédé au Département pour environ 76 000 €. Donc là, nous le rachetons pour plus de quatre fois plus. Je ne suis pas sûr que le marché immobilier ait augmenté autant.

Paul Mercier
Conseiller municipal d’opposition
Denis Fraquet, adjoint, rappelle qu’à cette époque, le bâtiment « était en ruine » : « Je crois qu’il y a eu d’énormes travaux réalisés. C’est difficile de comparer les valeurs. » Sébastien Leclerc conclut avec une attaque contre l’ancienne municipalité : « Les associations avaient été maltraitées ces dernières années. Pour arranger cela, cela passe par un lieu d’accueil digne de ce nom. »