Alençon. UFC-Que choisir-Orne : l’association lance un appel à bénévoles
Première association de consommateurs de France, l’UFC-Que choisir de l’Orne aide les particuliers à régler leurs litiges avec les professionnels.
Conseiller les consommateurs, les aider en cas de litige ou les prévenir quant aux arnaques sur internet font partie des missions de l’association UFC-Que choisir.
Pour continuer à se faire connaître, la section ornaise de l’association s’est installée sur le marché d’Alençon (Orne), jeudi 22 septembre 2022.
Une première sur les marchés
Avoir un stand au marché, « c’est tout nouveau pour l’association », souligne Christiane Renouvel, membre de l‘UFC-Que choisir depuis dix ans. « Cela ne sera pas régulier mais nous seront présents deux ou trois fois dans l’année ». Un projet qui était dans les tiroirs depuis plusieurs mois.
Principal objectif ce jour-là : recruter de nouveaux bénévoles. « Nous sommes en pénurie de bénévoles », regrette Daniel Rozel, membre de l’association depuis 2011. « Les gens partent, ils vieillissent ou sont moins disponibles et il n’y a pas de renouvellement ».
Une hausse des arnaques
L’association informe et sensibilise sur la consommation responsable, respectueuse des enjeux sanitaires, environnementaux et sociétaux. Localement, elle conseille et aide également à régler des litiges avec des mutuelles, des opérateurs téléphoniques, des fournisseurs d’énergie, des artisans…
Il y a de plus en plus d’arnaques par internet après des achats en ligne ou des arnaques par téléphone. C’est toujours mieux d’avoir à faire à des interlocuteurs plutôt qu’à des machines pour résoudre ces différends.
Daniel Rozel
Un litige avec EDF ?
Un habitant d’Alençon, a justement été victime de ce qu’il pense être une arnaque de la part d’EDF. « Je suis sûr qu’il y a plein de gens qui se laissent faire », regrette l’homme.
200 € sont en jeu, ce n’est pas rien ! J’ai contacté le médiateur d’EDF, mais ce n’est que de la langue de bois, je suis en lien avec un conciliateur de justice, et maintenant je me tourne vers l’UFC-Que choisir pour espérer trouver une solution.
Habitant d’Alençon
« Je suis pas encore adhérent mais je connais l’association depuis longtemps, je me suis tourné vers elle car je sais qu’elle est indépendante », précise l’Alençonnais.
L’association ne bénéficie effectivement d’aucune subvention de l’État. « Nous vivons grâce aux adhésions, à la vente de notre magazine « Que choisir », aux gains de procès au niveau national, et à notre travail avec la répression des fraudes », explique Daniel Rozel.
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« Les gens viennent vers nous avant d’aller voir la justice », confie sa collègue. « Car nous n’allons pas au tribunal, nous cherchons à faire des règlements à l’amiable ».
L’association envisage d’organiser une conférence pour informer sur ces arnaques. Un projet qui avait vu le jour deux ans auparavant, et qui avait attiré des centaines de personnes.
UFC-Que choisir. Permanences tous les jeudis de 14 h 30 à 17 h 30 à la Maison de la vie associative, 25, rue Demées à Alençon.