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Meuse : l’association d’aide aux réfugiés cherche des bénévoles

L’association meusienne d’aide aux réfugiés, l’Amatrami, est à la recherche de bénévoles pour donner des cours de français ou assurer un accompagnement scolaire.

Avoir quatre heures de disponibles dans la semaine. C’est là le seul prérequis pour devenir bénévole à l’Amatrami, l’association meusienne d’inclusion et d’accompagnement par la langue française qui vient en aide aux étrangers présents dans le département. Problème : en cette rentrée 2022, les bénévoles se font rares. 

300 migrants pour 80 bénévoles
« La population en Meuse est vieillissante, beaucoup de bénévoles prennent leur retraite mais nous avons du mal à les remplacer », explique Matthieu Delhaye, directeur de la structure à Actu.fr. Actuellement, l’Amatrami compte 80 volontaires répartis dans les dix sites du territoire. Ils et elles viennent en aide à pas moins de 300 migrants issus de 40 nationalités différentes.

Pour rejoindre les rangs de l’association, la seule condition est donc d’avoir quatre heures de libres par semaine. Inutile d’être un expert en pédagogie. « Nous donnons une formation donc il n’est pas nécessaire d’avoir de l’expérience dans l’enseignement. C’est à la portée de tous », détaille Matthieu Delhaye. La mission est plutôt simple : animer, une fois par semaine (sauf vacances scolaires), un cours de français de deux heures.

Faire la conversation
Autre possibilité : faire de l’accompagnement scolaire pour les enfants étrangers qui, bien que scolarisés, ne maîtrisent souvent pas notre langue. « Ils vont à l’école, mais cela ne veut pas dire qu’ils ont l’occasion de beaucoup parler », raconte le directeur de l’association. Il s’agit alors pour les bénévoles d’expliquer aux écoliers le « fonctionnement du système scolaire français » ou tout simplement de « leur faire la conversation. »