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A Paimpol, une association remet au goût du jour le glanage de fruits et légumes

A Paimpol, dans un souci de solidarité et de réduction du gaspillage, une association remet au goût du jour le glanage de fruits et légumes. Explications… 

Autorisé par la loi et l’usage depuis la nuit des temps, le glanage se présente comme une action à la fois solidaire et un moyen de réduire le gaspillage.

A Paimpol et dans les environs, un groupe de militants tente de donner vie à cette pratique. L’association » Osez le Zéro Déchet » a vu le jour en 2021 et regroupe une cinquantaine de foyers…

Après le défi zéro déchet
Un premier défi a conduit les membres à réduire drastiquement les déchets engendrés par la vie quotidienne. » A l’issue de ce défi, nous nous sommes interrogés sur une suite à donner cohérente. C’est ainsi que nous avons retenu le principe du » Repair Atelier » et le glanage » explique Marie Heudès, membre de l’association.

À ses débuts, le glanage signifiait le plus souvent » ramasser les épis de blé restés sur le champ après la moisson » .

Aujourd’hui, c’est beaucoup plus que ça ! Tous les légumes ou fruits qui ne sont pas récoltés par les producteurs sont des aliments qui peuvent être recueillis par des glaneurs et glaneuses.

Les fruits et légumes délaissés
Il y a beaucoup de légumes de de fruits qui restent non-récoltés et délaissés dans les champs, les jardins et les vergers chaque année. Ça peut être des épis de blé, des pommes de terre ou des choux qui n’ont pas été fauchés ou récoltés en bord de champ ou dans les coins. Ça peut-être aussi des arbres fruitiers dans les jardins des résidences secondaires qui jonchent le sol et pourrissent. L’association se propose de les ramasser et de les partager…

Mathilde Cauchebrais, autre membre de l’association.
Autre cas de figure : » Nous pouvons aider des particuliers qui n’ont plus la possibilité de récolter leurs légumes ou de ramasser leurs fruits. Nous nous en chargeons et prenons une partie de la récolte » reprend Marie Heudès.

La démarche est écologique et solidaire. Et vise un peu plus vers le » zéro-gaspi « , une démarche qui va certainement s’intensifier dans les temps à venir.

« Nous pouvons, indique Marie Heudès, intervenir sur un simple coup de fil ou un mail » .